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N° 252 - Octobre 2012 - Bulletin pyrénéen n° 494


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Couverture : Du pic de Lary (2397 m), au cœur du Parc national (Gavarnie), vue sur le Malh Arrouy (2965 m), la pointe et le pic de Cestrède (2947 m), © Alain Baudrimont.
 

 Sommaire

02 Éditorial par Jean-François Labourie
04 Pierre Chimits (1912-1985), le fondateur du Parc national par Alain Cazenave-Piarrot
28 Les campagnes méconnues des géodésiens espagnols par Francisco Termenon
54 Les carnets des pics de Crabounouse et Bugarret par Romain Bourbon et Florian Jacqueminet
68 Un poète kiowa à Saint-Bertrand-de-Comminges par Françoise Besson
75 ¿ Question d’image ?
76 Gavarnie 1943 (3) par Jenny Cuffe
94 Lectures par Gérard Raynaud
99 Trait d’Union
100 Chroniques par Gérard Raynaud

 Éditorial

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Première médaille portée par les gardes-moniteurs du PNPO, dessinée par Georges Lépineux, ©Parc national des Pyrénées.

Henri Beraldi aurait apprécié Pierre Chimits, ce grand serviteur de l’État, qui réussit à instituer un espace naturel protégé au cœur des Pyrénées rétives au centralisme jacobin. Il eut fait le parallèle avec le baron d’Étigny (1719-1763), intendant de la généralité de Gascogne, Béarn et Navarre, qui créa le réseau routier pyrénéen. Chimits pour le Parc National, d’Étigny pour les routes, tous les deux ont su, à deux siècles de distance, mener à bien leur projet en « choqu [ant] les routines » et en « froiss [ant] les intérêts ». Ils affrontèrent une opposition virulente, qu’ils contournèrent avec succès, sûrs de leur cause. « Ceux qui me maudissent me béniront un jour », affirmait le baron d’Étigny. La publication de cet éclairant article biographique n’est pas si neutre pour notre revue, dans la mesure où Pierre Chimits fut soutenu avec constance dans son œuvre par notre premier rédacteur en chef, Raymond Ritter.

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Javier Calvo.

Continuons avec le grand historien du pyrénéisme, dont l’attention aurait été attirée à coup sûr par l’itinéraire des géodésiens espagnols, exhumés des archives madrilènes, lui-même ayant découvert dans un carton poussiéreux du ministère de la Guerre à Paris la sublime épopée géodésique française. On apprend incidemment que les officiers espagnols réalisèrent certaines ascensions que l’on crut pourtant postérieurement inédites. « Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà… ».

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Le carnet original du Bugarret, la copie de celui de Crabounouse, les cahiers et leurs boîtes, © F. J.

Il aurait également aimé consulter les carnets qui ont gardé la mémoire de deux sommets proches du Pic Long, alors qu’en son temps Maurice Gourdon avait publié le carnet du sommet de l’Aneto dans la Revue de Comminges (1895).

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Scott et Barbara Momaday
devant les grottes de Gargas, 2000,
© F. B.

Henri Beraldi aurait été passionné par la visite d’un grand poète amérindien, de passage au pied des Pyrénées, le temps d’un poème. Comment Beraldi n’eut-il pas pensé au jeune Henry Russell qui fit en 1857 le voyage inverse, qu’il retraça dans Russell en Amérique, publié il y a un siècle exactement dans notre revue (Bulletin Pyrénéen N° 108) ? Étrange écho entre un Indien aux Pyrénées et le grand pyrénéiste en Amérique…

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Devant l’hôtel des Voyageurs à Gavarnie,
© Jacques Carlier.

Enfin, il aurait considéré l’évocation de la sombre période de l’Occupation allemande à Gavarnie pendant la Deuxième Guerre mondiale comme un nouveau chapitre des Pyrénées militaires, après Annibal et Napoléon…

Jean-François Labourie

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Aiguilles d’Ansabère,
vallée d’Aspe,
© Bernard Clos.





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