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N° 266
N° 266 – Avril 2016 – Bulletin pyrénéen n°508
Près de l’abbaye bénédictine Santa Maria de Montserrat, Catalogne : de la miranda Sant Jeroni (1236 m), point culminant du massif, vers la miranda dels Ecos, © A. Baudrimont
Sommaire
2 Éditorial par Jean-François Labourie
4 Pyrénées, le don de vivre par Joseph Ribas
14 Curieux hommage espagnol au Bulletin pyrénéen par Luis Aurelio González Prieto
34 Tourisme durable ? par A. Neto
38 Réflexions sur les microtoponymes pyrénéens par Jean-Louis Massourre
58 Végétaliser un toit dans une réserve naturelle par Rémi Laffitte et Brice Dupin
66 Jean-Jacques Cazaurang, une bibliographie par Bernard Legleu
77 ¿ Question d’image ?
78 Lectures par Gérard Raynaud
88 Chroniques par Jean-Paul Chaintrier
108 Assemblée générale du 27 février 2016 par Philippe Couture
110 Musée pyrénéen
111 La vie de la revue par Alain Lalanne
112 Trait d’Union
Éditorial
Soleil couchant
- Le Canigou, montagne sacrée des Pyrénées, dessin de Joseph Ribas.
Fidèle vigie orientale de notre revue, Joseph Ribas nous livre les Pyrénées de son cÅ“ur. Après avoir écrit près de soixante-dix articles – le premier en 1969 – et parcouru le massif de sa mer natale jusqu’à l’océan, Joseph pose son sac le temps d’une pause : Pyrénées, qui êtes-vous pour moi ? Introspection pyrénéiste sous les lueurs d’un soleil couchant. Il y a du Russell dans cette reconnaissance à la montagne bienfaitrice : « Là où l’artiste ou l’écrivain ont mis leur cÅ“ur, ils reviendront toujours : et comme c’est dans les neiges et les déserts immaculés des Pyrénées que le mien a fini par trouver le chemin du bonheur, tout m’y ramène, par une pente naturelle, comme celle de l’eau qui retrouve son niveau  » (préface à Pyrenaica).
Un pas de géant, deux pas de géant nous mènent aux Asturies où nous accueille Luis Aurelio González Prieto. Il nous présente un vaste monument épigraphique à la gloire du Bulletin pyrénéen qui, sous la plume de Paul Labrouche, s’extasiait en 1905 sur la route du défilé du Sella, entre Asturies et Castille. Henri Beraldi se joint au concert de louange pour les ingénieurs et ouvriers : « Jadis les chèvres même ne pouvaient passer où passe maintenant une route à laquelle on travaille depuis vingt ans. C’est la via mala pyrénéenne,…  » (Cent ans aux Pyrénées, T.6, p. 106). Il y a cent vingt ans, en 1896, naissait le Bulletin…
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Retour sur la chaîne, plus précisément entre l’Ariège et l’Andorre. Un certain A. Neto lance un brà »lot documenté digne des premiers combats écologiques sur un scandale sur fond de développement durable. De l’usage modéré de la motoneige et de l’hélicoptère en montagne.
Un saut de côté : nous voici en vallée d’Aure, au pied de l’Arbizon. Le village d’Aulon a fédéré un partenariat pour mettre au point une méthode de réalisation de toit végétalisé. Cette initiative bienvenue fait penser au siège social de notre revue, le château de Lourdes, duquel la vue est imprenable sur l’immense toit végétalisé de la basilique souterraine Saint Pie X, vaste de 12 000 m2 !
- La maturité des graines est proche. Le Conservatoire botanique peut maintenant estimer la surface à faucher en vue du transfert de foin, ©C. Bordenave/RNR Aulon
Enfin, terminus en Béarn. Suite à l’exposé de Louis Laborde-Balen sur l’œuvre de Jean-Jacques Cazaurang (Pyrénées n° 264), Bernard Legleu nous détaille la bibliographie de cet érudit ethnographe, passionné par la culture béarnaise.
Jean-François Labourie
Au moment où nous bouclons ce numéro, nous apprenons le décès le 13 mars, à Billère (64), de Jean-Victor Parant, dans sa cent sixième année. Membre d’honneur de l’Association des amis du Musée pyrénéen, Jean-Victor Parant était le doyen des lecteurs de Pyrénées. Né le 12 décembre 1910, il fut un pyrénéiste passionné, auteur d’une première ascension sur la face nord de l’Aneto en 1935. Proche du Groupe des jeunes de Jean Arlaud, il fut la cheville ouvrière du club Pyrénéa Sports à Pau. Ses obsèques ont été célébrées le 18 mars. Un hommage ultérieur lui sera rendu dans notre revue qui s’associe à la peine de la famille.
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