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EN FEUILLETANT LE DERNIER NUMÉRO

N° 296. Octobre - décembre 2023


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Un fil de 350 mètres de l’église vers le château fort, collection Musée Pyrénéen, © OvershotMedia

 Sommaire

2 Le mot des élus
4 Éditorial par Jean-François Labourie
6 Ils ont fait les Pyrénées (enfin presque) par Gérard Raynaud
20 La malle de l’abbé Gaurier par Anne Lasserre-Vergne
26 Les audacieuses du Vignemale par Bruno Spiesser
44 Danser au musée, s’ancrer au musée par Bouziane Bouteldja
54 Parler la langue des sommets par Lune Vuillemin
62 L’inauguration officielle du Musée Pyrénéen, 17 septembre 1922 par Jean-François Labourie
72 À la découverte de la bibliothèque du donjon par Catherine Bienfait et Agnès Mengelle
82 ¿ Question d’image ?
83 Lectures par Jean-Louis Massourre
87 Chroniques par Gérard Raynaud
110 Le château fort et son musée pyrénéen
111 La vie de la revue et de l’association
112 Trait d’Union

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Le lancement des premières Rencontres pyrénéistes à Lourdes, 17 septembre 2022, cliché René Dreuil

 Éditorial

Revue de fêtes
Dans notre numéro spécial 289 (juillet 2022), nous avions consacré 272 pages aux « 100 ans du Musée Pyrénéen ». Quelques semaines plus tard, la ville de Lourdes proposait de fêter ce centenaire, les 17 et 18 septembre 2022, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine dont le thème, le « patrimoine durable », semblait particulièrement adapté à l’événement.
Dix-huit mois d’actions culturelles, de rencontres, de créations et d’animations se concluaient au cours de cette fin de semaine inoubliable. Le château fort, accueillant plus de 3 500 visiteurs, se transforma en une fourmilière festive. De nombreux passionnés des Pyrénées furent étonnés par la variété, la diversité et la qualité du programme proposé à l’attention de tous les publics. À tel point que l’idée émergea de proposer à nos lecteurs un numéro spécial (de pagination normale) sur ces festivités du centenaire.

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Ludovic Gaurier (1875 - 1931) , pionnier du ski aux Pyrénées, collection A.L-V.
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Margalide et Louis sous l’esplanade des Chevaliers, © Compagnie Fébus

Le résultat, le voici. Le lecteur y trouve une présentation des premières Rencontres pyrénéistes (notre association participa à son organisation) ; une évocation de la notion de transmission du patrimoine, en l’occurrence l’œuvre scientifique de l’abbé Ludovic Gaurier ; une pièce de théâtre inédite qui met en scène les fondateurs du musée ; un spectacle de danse ; un texte écrit au cours d’une résidence littéraire au château ; une conférence sur l’inauguration officielle du Musée Pyrénéen, le 17 septembre 1922 ; enfin, une visite de la bibliothèque du donjon du château.

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Danse devant la toile de Louis Capdevielle, Accident de carrière à Lourdes (1888), © Dans6T

Il est important de préciser les autres actions culturelles programmées au cours de ces festivités, mais la place manque dans notre revue pour les détailler : Inspirer les Pyrénées, initiative d’art contemporain avec la présentation, en partenariat avec l’École Supérieure des Arts Décoratifs des Pyrénées et le Parc national des Pyrénées, de Foyer, œuvre de Justine Nicolas, et de l’Arbre embaumé, de Lorène Roustin ; la découverte des collections avec les Visites flash organisées par des guides conférencières : la montre de berger, l’aquarelle du Mont Perdu et l’orographe de Franz Schrader, les piolets de Margalide et Louis Le Bondidier, un présent de mariage, une stèle discoïdale, les figures de la Flore des Pyrénées (1795) de Lapeyrouse ; ce dernier ouvrage illustré de planches botaniques a inspiré dans le jardin du château enfants et adultes de l’Atelier des Arts Plastiques de Lourdes ; des jeux étaient proposés pour le jeune public : le parcours-jeux « À la découverte du Pyrénéisme », l’imagier L’Émerveilleur, des jeux anciens ; une initiation à la slackline qui a connu un grand succès auprès des enfants ; le concert de la chorale féminine Pyrénéa.
La radio associative Fréquence Luz a accompagné le musée tout au long du centenaire, avec la diffusion de nombreuses capsules radiophoniques relatives à des objets de la collection du musée. Les 17 et 18 septembre, un plateau direct était installé au centre de la place d’Armes, donnant la parole à tous les intervenants.
L’animation la plus visible et spectaculaire fut la sangle tendue entre le clocher de l’église paroissiale et le château, sur laquelle les funambules de l’extrême de l’association Slackline Pays Basque évoluèrent dans le ciel lourdais, à soixante mètres de hauteur.

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Laurent Bouriot, au cours de son deuxième discours devant le ministre (assis), dans les jardins du château, coll. M. P.
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Catherine Bienfait, documentaliste, présente le fonds Ramond au deuxième étage du donjon, cliché Musée Pyrénéen

Le dimanche 18, les visiteurs étaient conviés à un pique-nique sur la lice du château. Au dessert était servi un gâteau à la broche géant confectionné sur place par la confrérie du Gâteau à la broche d’Arreau.
Et la fête s’acheva comme s’achèvent les fêtes pyrénéennes. Ce furent en effet les Chanteurs montagnards de Lourdes qui eurent le dernier mot en célébrant les Pyrénées.

Jean-François Labourie







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