Le chantier de l’A65 est désormais bien avancé, et le premier tronçon terminé, la déviation d’Aire sur l’Adour, a été inauguré le 10 juillet. Pour assurer une ouverture complète dans le courant de l’année prochaine, A’liénor, le concessionnaire, a engagé 1500 personnes qui travaillent sur le chantier en deux équipes se relayant entre 6 heures et 22 heures. Cette autoroute contestée a nécessité des aménagements particuliers pour limiter son impact sur la flore et la faune (écrevisse à pattes blanches, vison d’Europe et cistude par exemple), ainsi que pour protéger rivières et zones humides.

Dès l’an prochain, les 150 kilomètres de cet axe permettront de relier Pau à la capitale régionale en moins de deux heures contre trois actuellement.

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Mis en ligne le lundi 20 juillet 2009.

Bien qu’achevé et inauguré, le tunnel du Perthus ne verra pas passer de trains avant l’été 2010 ; en effet, ce n’est qu’à ce moment là que les voyageurs pourront emprunter la nouvelle ligne, mais jusqu’à Figueras seulement, d’où un changement de train leur permettra de poursuivre leur route jusqu’à Barcelone. Une autre solution intermédiaire pourrait également rendre possible un trajet sans changement entre Perpignan et Barcelone : c’est l’installation d’un troisième rail sur la ligne classique Figueras – Barcelone, ce qui permettrait le passage de trains à essieux à écartement variable type Talgo.

Au-delà de Figueras, les travaux ont pris du retard, et il reste à réaliser, notamment, le contournement de Figueras, un tunnel de six kilomètres sous Gérone, ainsi qu’un autre à Barcelone, et ce n’est qu’à partir de 2012, au plus tôt, que la grande vitesse devrait être possible sur cet axe. En attendant, la solution provisoire adoptée se traduira tout de même par un gain de temps de une heure et demie par rapport à l’itinéraire côtier actuel, et Barcelone sera atteinte en deux heures environ.

Mis en ligne le vendredi 10 avril 2009.

Après sept mois d’interruption, le service ferroviaire a été rétabli entre Ribes de Freser et Puigcerda en Catalogne espagnole. Les travaux, qui ont nécessité la mise en place d’un service de substitution par autocars, ont concerné des améliorations portant sur la sécurité et la fiabilité des infrastructures. La voie a été totalement renouvelée, le drainage de la plateforme a été amélioré, l’étanchéité des tunnels a été revue, ainsi que la contention des éboulements. Le matériel roulant a bénéficié lui aussi d’améliorations allant dans le sens d’un meilleur confort pour les voyageurs et d’une augmentation de la capacité des convois.

Mis en ligne le lundi 5 janvier 2009.

Réseau Ferré de France s’est engagé à actualiser les études de rentabilité du transpyrénéen en introduisant dans ses calculs de nouveaux paramètres environnementaux et techniques qui pourraient contribuer à améliorer les résultats. La dernière étude date de 2003 et concluait à la non rentabilité de la ligne. Cependant les aragonais font remarquer que ce rapport ne prend pas en compte certains faits, et ne donne pas, par exemple, suffisamment d’importance au trafic entre Canfranc et Saragosse lié au maïs et autres céréales qui arrivent de France par camions et seraient susceptibles d’utiliser la voie ferrée.

Mis en ligne le jeudi 25 septembre 2008.

Un groupement européen (GEIE) est constitué pour réaliser les études préliminaires d’ici à 2013, évaluer la rentabilité socio-économique, l’impact environnemental et en cas de réponse positive proposer un tracé pour la traversée centrale ferroviaire des Pyrénées.

Les décisions seront prises à l’issue de ce processus. D’ici là, les régions riveraines du massif devront rapprocher leurs points de vue. Pour le moment, Midi-Pyrénées propose un tracé Lannemezan-Bielsa, l’Aragon privilégie toujours le Vignemale (Pierrefitte-Biescas), et l’Aquitaine verrait bien la ligne sur son territoire.

Mis en ligne le lundi 8 septembre 2008.

Gare de Canfranc.

C’est ce qui ressort d’une réunion tenue à Bordeaux par le groupe de travail pour la réouverture de la ligne du transpyrénéen occidental (ce groupe a été créé à la suite du sommet franco espagnol de Paris et a tenu sa première réunion à Madrid le 16 janvier).

Les représentants du gouvernement espagnol ont bien spécifié que les travaux de modernisation de la voie ferrée entre Jaca et Canfranc étaient conditionnés à l’avancement du projet de réouverture sur le versant français de la ligne ; l’administration veut ainsi éviter de futures erreurs de dimensionnement, et a précisé que, sans garantie d’avancement effectif coté français, elle se contentera de réaliser les seuls travaux nécessaires à la pérennité de la ligne entre Jaca et Canfranc.

On peut espérer que les travaux préliminaires au rétablissement du trafic entre Oloron et Bedous en 2010 – première étape sur le chemin de la réouverture complète - seront de nature à rassurer les responsables espagnols.

Mis en ligne le dimanche 3 août 2008.