C’est le 26 juin dernier que Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Écologie, a installé à Toulouse le "groupe pyrénéen ours" ; cette instance, présidée par le préfet de Midi-Pyrénées, regroupe notamment des représentants de l’État, des élus, des professionnels de l’agriculture, du tourisme et des associations de protection de la nature.

Elle aura pour mission de renouer les fils du dialogue entre les pro et anti-ours après la réintroduction contestée de ce plantigrade dans le massif pyrénéen. Parmi les mesures qu’aura à étudier rapidement le groupe, figure la proposition de réintroduction de femelles en Béarn.

La création de cet instrument de concertation ne fait cependant pas l’unanimité, et des opposants, notamment l’Association pour le développement durable de l’identité pyrénéenne (Addip), ont manifesté devant la préfecture. Quant au béarnais Jean Lassalle, il a dénoncé "l’attitude jacobine" de Paris dans ce dossier et "les diktats imposés" qui, selon lui, nient la réalité de l’agro pastoralisme et du tourisme face "au danger" de l’ours.

Mis en ligne le lundi 21 juillet 2008.