Le 24 janvier, au Conseil général, a eu lieu la signature de la déclaration d’intention relative à l’établissement d’un consortium pour la gestion, la conservation et la maintenance du tunnel Aragnouet-Bielsa, en présence des autorités espagnoles, Marcellino Iglesias, président du Gobierno de Aragon et Alfonso Vicente Barra. Il ne s’agit que d’un premier pas pour Marcellino Iglesias qui montre tout l’intérêt qu’il donne à « ce qui est plus qu’une signature, par toute la symbolique qu’elle porte en elle. C’est le début d’une collaboration approfondie pour assurer l’accès au tunnel, voire d’élargir son utilisation surtout hivernale, mais je vois plus loin : le défi de notre génération politique, c’est la construction européenne, qui est censée effacer les frontières. Or, nos Pyrénées sont la dernière frontière "physique", de par son manque de voies de communication. Depuis le sommet de Madrid, la réflexion avance, mais pas assez vite à notre goût. j’espère que ce consortium permettra d’accélérer les choses… » Une manière de rappeler l’envie aragonaise pour la TCP ?

Ce consortium, financé à 50 /50 par le conseil général et la région Aragon, sera effectivement créé le 30 avril et opérationnel en juin. Il sera chargé de l’exploitation, de la gestion, de l’entretien et de la rénovation du tunnel. La viabilité et l’entretien devraient être confiés, après appel d’offres, à une entreprise espagnole.

Dès le mois de juin, le tunnel, dans sa partie comprise entre le poste de Douanes côté espagnol et la chapelle des Templiers côté français, sera donc géré par ce consortium, et dans les années à venir, la collaboration entre l’Aragon et les Hautes-Pyrénées devrait s’accentuer.

François Fortassin a parlé de « moment solennel », alors que Michel Pélieu n’hésitait pas à parler de « page d’histoire. »

Plus qu’un consortium, un véritable symbole…

Mis en ligne le samedi 26 janvier 2008.