Accueil > 07. LIBRAIRIE & VIDÉOTHÈQUE > Vient de paraître > CARNETS DE COURSES Maurice Jeannel

CARNETS DE COURSES
Maurice Jeannel

Tome 1 Dans les pas de Jean Arlaud
Tome 2 Le temps des
Heures pyrénéennes

Carnets transcrits et annotés par Nanou Saint Lèbe


Ces carnets de Maurice Jeannel (1917-1995), au nombre de cinq, ont été réunis en deux tomes pour l’édition et paru àl’occasion du Salon du livre pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre.

Dans la préface, Marcellin Bérot qui était son ami, confie qu’àla fin de sa vie peu avant sa mort Maurice Jeannel revendiquait : « Â Je suis toujours guide de haute montagne  » !..., « Â Mourir debout...quelle élégance !  »â€¦, Le leitmotiv le plus cher de sa pensée et de son Å“uvre, « Â l’indispensable Ailleurs  ».

Robert Jeannel, fils de Maurice, et Nanou Saint Lèbe écrivent dans l’introduction : « Â Ce ne sont pas des carnets de terrain, mais de beaux carnets dont le texte a été travaillé  » et plus loin, « Â Ses carnets sont un hymne d’amour àces montagnes du Luchonnais  ».

Au hasard des pages, donnons la parole àMaurice Jeannel :
« Â Me voici au sommet, en tête àtête avec les montagnes, mes amies...  »

« Â Encore un dernier effort et, au-dessous de moi, dans leur splendeur azurée et miroitante scintillent les eaux de Sabouredo. Muet d’admiration, je contemple la divine féerie, impression unique réservée au montagnard solitaire qui étouffe de bonheur.  »
« Â Pays aimé, noms chéris parce que pleins de la magie du souvenir, ce trésor précieux qu’inlassablement je glane. Mon regard apaisé survole et s’enchante. »
« Â Plénitude, vérité, clarté, beauté, détachement de tout ce qui est bas et vil. À longs traits, je m’abreuve de cette fraîche pureté que rien ne ternit.  »

Dans ces carnets écrits entre le 4 juin 1933 et le 18 mai 1945, parmi ses compagnes et compagnons de cordée on retrouve les noms de tous ceux, ou du moins une grande partie, qui ont écrit l’histoire du pyrénéisme de cette époque.

Une Å“uvre inédite, des récits poignants servis par une écriture moderne et d’une grande sensibilité ; avec les jours sombres d’un hiver qui se profile, àsavourer sans modération.

« Et en mon cÅ“ur monte pure et sereine la joie des montagnes que seul connaît dans sa plénitude le solitaire errant de cime en cime... »

Éditions Version Originale, octobre 2012, format 12x17 cm,
tome 1, 362 p. prix 24 €,
tome 2, 266 p. prix 22 €.

J.M.

Mis en ligne le mardi 16 octobre 2012.






Moteur de recherche d'articles »

S'abonner!

Pour en savoir plus, cliquez ici »