Brèche de Roland,
l’éperon Fourastier est à gauche.

En 1932, Maurice Fourastier gravissait en solitaire l’éperon oriental de la Brèche de Roland. Cette escalade de 120 mètres de hauteur et présentant des passages de cinquième degré représentait à l’époque une belle réalisation.

À l’automne 2009 un important éboulement au niveau de la grande écaille de calcaire avait amputé cet itinéraire de toute sa première longueur mais, depuis le 25 septembre 2011, deux pyrénéistes bagnérais, Yvan Roure et Julien Parry - président du Club alpin de cette ville - ont réouvert cette voie en attaquant cette fois directement le fil de l’éperon moyennant un début en escalade artificielle (A3 maximum). Le reste de la progression s’est effectué en « libre » sur du IV et du V.
Maurice Fourastier était un alpiniste de grand renom qui s’était brillamment illustré – notamment dans le massif de la Meije – dans les années 1930. Ami et compagnon de courses d’Henry Le Breton – co-fondateur du GPHM en 1933 – il a trouvé la mort en compagnie de celui-ci le 1^er octobre 1961 dans la traversée du pic Saint-Robert (Alpes-maritimes).

(Source Revue Pyrénéenne)

Mis en ligne le mardi 7 février 2012.