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Aménagements & Économie

LE PARC NATUREL RÉGIONAL COMMINGES-PYRÉNÉES EN PROJET


Samedi 26 avril, Saint-Bertrand de Comminges accueillait un séminaire organisé par l’Association pour le Développement en Comminges Pyrénées afin d’avancer sur le projet de création d’un parc naturel régional commingeois. Ce projet, porté par François Arcangeli, conseiller régional de Midi-Pyrénées et maire d’Arbas n’est pas encore totalement finalisé, notamment le périmètre géographique concerné pour lequel subsistent des incertitudes. À l’image du Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, des retombées économiques sont attendues, son président André Rouch témoigne :

"Pour un territoire comme celui du Comminges qui a autant d’atouts, cela peut l’aider à développer ses productions et ses activités, à valoriser la qualité de ses espaces naturels, sa biodiversité... En Ariège, nous privilégions les productions locales (charcuteries, fromages, miels, farines, bois...), les hébergements, les métiers, les artisans, grâce à la marque ©Parc qui est un gage de qualité et d’aide à la promotion".


Une brochure téléchargeable expliquant le fonctionnement et la vocation du PNR est disponible. De plus, pour soutenir le projet, une Association des Amis du PNR Comminges-Pyrénées a été créée pour ceux souhaitant participer à ce projet. Chacun peut y adhérer via un bulletin d’adhésion.

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Mis en ligne le jeudi 30 avril 2015


LE SAVOIR-FAIRE DES ENTREPRISES PYRÉNÉENNES AU SERVICE DE LA CENTRALE ÉLECTRIQUE D’ASTON


Mise en service il y a plus de 60 ans, la centrale électrique ariégeoise EDF d’Aston, dans le Vicdessos, a entamé cet hiver de lourds travaux d’infrastructure. Le remplacement programmé d’une longueur de 425 mètres de la conduite forcée qui alimente les turbines de l’usine a nécessité la construction d’un téléphérique de chantier (Blondin) capable d’acheminer des charges de 10 tonnes. Cette étape préparatoire au chantier vient de s’achever, et c’est une entreprise Pyrénéenne spécialisée dans les câbles et remontées mécaniques, Mécamont-Hydro, basée à Arreau, qui a assuré l’étude et la mise en place du Blondin (1). Une opération de haute voltige, au vu de la pente du terrain que suit la conduite forcée. Maintenant que cette structure est en place, le chantier peut entrer dans une nouvelle phase, à savoir l’acheminement sur place des matériaux de construction nécessaires au remplacement du tube, grâce à ce Blondin piloté par Mécamont-Hydro. L’industrie pyrénéenne sera encore au premier plan, la construction des éléments du tube étant confiée à l’entreprise de construction métallique Savco qui se trouve à Saverdun.
 

(1) : Blondin est le nom de famille de l’acrobate français Jean-François Gravelet Blondin, connu comme « Le grand Blondin » qui a traversé en 1859 les chutes du Niagara sur un câble tendu entre les deux rives.


 
Voici quelques images du chantier prises au cours de cet hiver 2015 (© Mecamont-Hydro) :
 




 
 
Mis en ligne le jeudi 5 mars 2015


LOURDES : UN PLAN DE REDÉPLOIEMENT TOURISTIQUE



« Inviter les touristes qui ne viennent que pour les Sanctuaires à découvrir la ville et ses environs », tel est l’objectif affiché par la municipalité lourdaise pour répondre à la baisse de fréquentation. « Remettre en avant notre culture, notre patrimoine, et augmenter la durée de fréquentation des touristes » sont les principaux axes de travail retenus.
Deux parcours touristiques devraient être créés pour inciter les touristes à porter un autre regard sur Lourdes ; le premier autour de Bernadette, et le deuxième à la découverte de la ville fortifiée oubliée. De plus, l’office de tourisme sera réhabilité et un second sera créé dans la ville basse. D’autres actions en direction de la communication viseront à donner une nouvelle identité visuelle avec des dépliants, des panneaux de signalétique piétonne, des panneaux de direction et un site internet modernisé.

Mis en ligne lundi 16 février 2015.


OUVERTURE DU REFUGE D’ORÉDON (H.P.)



 
 
 
 
 
Dans le cadre du Pôle d’excellence rurale du Néouvielle, l’ancien bâtiment de la DDE surplombant le lac d’Orédon a été acheté par la commune d’Aragnouet pour être transformé en refuge. Conçu comme une structure complémentaire du chalet qui est situé juste au-dessus, il est géré par le même gardien Christophe Carrère.

La capacité de couchage est de 17 personnes réparties en deux dortoirs de 9 et 8 places. Une chambre au rez-de-chaussée peut accueillir les personnes à mobilité réduite. La salle commune, habillée de lambris, est équipée d’un poêle.

Il est ouvert et gardé sur réservation à partir de février, et de manière continue de début avril à fin octobre.

Le projet Pôle d’excellence rurale du Néouvielle prévoit la mise en réseau de tous les refuges du massif.

Site du refuge

 
Mis en ligne le lundi 12 janvier 2015.


REFUGE : UNE UTN (Unité Touristique Nouvelle) POUR AYGUES-CLUSES (H.P.)


À la faveur de cette procédure, on en sait un peu plus sur le refuge qui va être construit dans le vallon d’Aygues-Cluses, entre Barèges et la vallée d’Aure. Gardé tout l’été et une partie de la saison d’hiver, il aura une capacité d’accueil de 34 personnes, réparties en 5 chambres de 4 et deux dortoirs de 6 et 8. La partie ouverte hors gardiennage pourra accueillir 6 personnes (seulement, dirons-nous). Les sanitaires comprendront deux douches, deux lavabos, et deux toilettes sèches. La structure porteuse du bâtiment sera en bois reposant sur des fondations en béton armé ancrées dans la roche. Les planchers, les parois extérieures et refends seront également réalisés en ossature bois. Cette ossature sera garnie d’isolant thermique épais.
Les habillages de façade du rez-de-chaussée seront en pierres collectées sur place et reliées par une ossature métallique en face arrière pour répondre aux exigences anti sismiques. Les habillages de façade de l’étage seront en bois imputrescible. Au sud, les façades seront en grande partie vitrées et les parties pleines recevront des panneaux solaires photovoltaïques. Les gardiens disposeront évidemment d’un espace privatif.
L’assainissement, très allégé grâce au recours aux toilettes sèches, se fera par un bac à graisse et un septo-diffuseur avec rejet des eaux après épuration dans le ruisseau en aval du lac de Coueyla Gran. Le chauffage sera assuré par un poêle à bois à granulés en salle à manger ; la diffusion de l’air chaud se fera par extraction de l’air dans la cuisine et les sanitaires par une VMC. L’eau chaude des deux douches viendra, en partie des capteurs solaires thermiques placés en toiture, et en partie d’une chaudière à granulés de bois. La cuisine et le réfrigérateur utiliseront du gaz en bouteilles. L’usage de l’électricité sera très limité : éclairage, appareils électroménagers, pompes d’approvisionnement de l’eau, téléphonie, informatique des gardiens.
Notons, et c’est une bonne nouvelle, que la cabane actuelle ne sera pas détruite.
 
Consulter le dossier UTN

 
Mis en ligne le samedi 22 novembre 2014.


CAUTERETS : CONFÉRENCE SUR LES TRAVAUX DU PEGUÈRE


Le 19 juin à 17h30 , François Mengelle évoquera les travaux considérables qui, depuis plus d’un siècle, ont permis de stabiliser les flancs du Péguère qui menaçaient directement le site de la Raillère et ses établissements thermaux.

Gratuit – Entrée libre dans la limite des places disponibles

Mis en ligne le dimanche 25 mai 2014.


ON REPARLE DU TUNNEL LUCHON - BENASQUE


La municipalité de Benasque a entrepris une campagne auprès des autorités régionales et nationales pour réveiller le vieux projet de tunnel transpyrénéen qui relierait la haute vallée de l’Esera et le pays de Luchon. Ne négligeant aucun argument, elle souligne que les bénéfices de ce tunnel se feraient sentir bien au-delà de Benasque, incluant toute la région de la Ribagorza ainsi que le Sobrarbe et le Somontano proches et, pour faire bonne mesure, la province de Huesca et l’Aragon tout entier.
« Ce serait un important facteur de développement pour le tourisme de neige, de montagne, thermal et culturel de la zone ».
C’est à croire que le tourisme dans la vallée de Benasque a besoin d’un sérieux coup de fouet, qu’il n’y a pas assez de visiteurs, qu’il faut construire encore plus de résidences de tourisme et de remontées mécaniques.
Et puis c’est même toute l’Espagne qui bénéficierait de cette liaison, vu que « l’axe Strasbourg – Toulouse – Saint-Gaudens – Barbastro – Saragosse serait la voie de communication la plus directe avec l’Europe ». Et oui, ce tunnel à tout faire génèrerait en plus un trafic international certainement fort attractif pour les touristes venus chercher l’air pur et la paix de la montagne.

Mis en ligne le mercredi 5 février 2014.


DÉVIATION DE CADÉAC (H.P.), PRÉVUE FIN 2014


Après bien des années de difficultés, le projet de déviation de Cadéac, dans la vallée d’Aure, connaît enfin une véritable avancée. Le tracé est validé, les terrains sont achetés, les procédures sont achevées, l’entreprise est sélectionnée : les travaux peuvent commencer. Un soulagement pour les habitants du village, une bonne nouvelle pour toute la vallée dont l’accès sera ainsi facilité.
Lire le dossier de presse

Mis en ligne le lundi 23 décembre 2013.


BOOSTEC, P.M.E. DE BAZET, DANS LES ÉTOILES


C’est à Kourou en Guyane qu’un lanceur russe, une fusée Soyouz, a emporté avec lui le satellite scientifique le plus perfectionné jamais imaginé : le télescope spatial Gaïa. Pendant les cinq prochaines années, cet engin va cartographier, en 3D, un milliard d’étoiles de la Voie lactée.

Mi-janvier, le télescope doit gagner son lieu de travail dans une zone de grande stabilité gravitationnelle et thermique située à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Dans quatre mois et demi, Gaïa commencera ses travaux scientifiques proprement dits. Le télescope doit permettre d’observer une gamme d’objets sans précédent, depuis les astéroïdes cachés du système solaire jusqu’aux quasars, les lumières les plus lointaines de l’univers, en passant par les exoplanètes. Mais le premier objectif de Gaïa est bien de constituer le catalogue le plus complet d’étoiles de la galaxie. Une masse de données si considérables que les astrophysiciens pensent avoir de quoi travailler pendant plus de dix ans.

Et c’est une PME, Boostec, de Bazet (H.P.) au nord de Tarbes, qui, grâce a un savoir-faire de plus de vingt ans a conçu les miroirs du satellite ainsi que la structure tubulaire de 3,5 mètres de diamètre qui sert de banc optique à l’ensemble des équipements embarqués. Boostec a été retenue car elle est la seule à maîtriser la conception et la fabrication de pièces de grande taille en carbure de silicium, un matériau céramique. Les miroirs, une fois polis avec une précision de quelques nanomètres (milliardièmes de mètre) par un partenaire extérieur, seront ainsi capables de détecter une lumière jusqu’à 400 000 fois plus faible que celle visible à l’œil nu !
Bravo à nos techniciens pyrénéens.

Mis en ligne le vendredi 20 décembre 2013.


LE TRAIN JAUNE EN PÉRIL ?


Pour le président de la Région Languedoc-Roussillon, Le Train jaune est « menacé de disparition. » Cette ligne ferroviaire entre Villefranche-de-Conflent et Latour-de-Carol, patrimoine centenaire, est empruntée par à peu près 180.000 voyageurs par an, quand il y en avait 400.000 en 2000. Avec pour résultat un déficit de 5,8 M€ en 2012. Cet été, en pleine période touristique, deux allers retours par jour ont été supprimés. La crise économique en France et en Espagne joue sans doute un rôle, surtout quand on prend en compte les prix pratiqués (74€ pour un aller-retour Villefranche - Font Romeu pour deux adultes et deux enfants). Les villages riverains de la ligne pâtissent de cette désaffection ; à Fort Libéria (Villefranche), par exemple, on est tombé de 70.000 visiteurs il y a vingt ans à 50.000 aujourd’hui. En plus (et selon L’accent Catalan, le magazine du Conseil général des Pyrénées-Orientales), « les directions de la SNCF et RFF n’ont jamais investi pour l’entretien du Train jaune et de ses voies ». La vétusté des infrastructures et du matériel rendent donc le voyage très lent - trois heures entre Villefranche et Latour-de-Carol aujourd’hui, contre deux heures dix en 1980.

Globalement, la Région a déjà investi 31M€ depuis 2007 pour la sauvegarde du Train jaune, l’État et le Conseil général ont aussi mis la main à la poche. Mais, selon le président de la Région, « il faudrait investir en tout 200 M€ pour le remettre aux normes ». (Pour le syndicat des cheminots CGT, 125 M - 60 pour la voie et 65 pour le matériel roulant - suffiraient).

La direction régionale de la SNCF mène actuellement une réflexion avec la Région, et « plusieurs hypothèses sont envisagées », notamment transférer le Train jaune dans une société d’économie mixte, ce qui met en colère la CGT qui organise des manifestations pour s’opposer à la « privatisation » du Train jaune.

Pour l’instant le président de la Région ne parle que d’un « nouveau modèle économique » qui impliquerait « tous les partenaires et les acteurs économiques sur le développement de tout ce qui gravite autour de la ligne ». Quoi qu’il en soit, tout le monde semble d’accord : la Région seule ne peut pas sauver le célèbre « canari catalan ».

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(Photo Gérard Raynaud).

Mis en ligne le lundi 2 septembre 2013.


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