Visite très attendue le 26 juillet de la secrétaire d’Etat à l’écologie qui a annoncé qu’il n’y aurait pas de nouvelle réintroduction d’ours dans les Pyrénées, leur croissance naturelle étant, selon elle, satisfaisante. Seule Franska - tuée par un automobiliste en 2007 – sera remplacée par une ourse en vallée d’Aspe en 2011. D’autres remplacements seront effectués si nécessaire, notamment dans le cas de mort accidentelle.

La ministre a précisé qu’il ne s’agissait ni de recul, ni d’échec et qu’elle souhaitait travailler également sur toutes les espèces et les espaces, sur toute la biodiversité, qu’elle soit exceptionnelle ou ordinaire. Elle a appelé les Pyrénéens à se mobiliser pour ne pas rater le coche de l’Europe qui, en 2013, tiendra le plus gros des cordons de la bourse. Plusieurs millions d’euros sont en jeu, pour le pastoralisme, l’agriculture, la gestion des populations de vautours fauves et de loups, la sauvegarde du grand tétras, le bouquetin, le desman … et l’ours.

C’est le Comité de massif qui devra élaborer la stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité demandée par Chantal Jouanno.
Au programme : soutien des activités agricoles, et notamment pastorales, protection et reconstitution d’espèces disparues comme le bouquetin ou la gelinotte. Est également concernée la diversité floristique remarquable des Pyrénées, la surveillance des espèces invasives comme le loup, et le vautour fauve au comportement de moins en moins charognard et de plus en plus prédateur.

Mis en ligne le lundi 2 août 2010.