Photo Gérard Raynaud.

 Le 1° mars dernier plus de 10.000 personnes manifestaient à Perpignan contre le projet de ligne 400.000 volts franco espagnole.

 Le 30 mars, c’est à Gerone que les opposants se retrouvaient, là aussi en grand nombre (plus de 10.000).

 Le 31 mars, le ministre Jean louis Borloo recevait le collectif nonalatht, le Sydeco, ainsi que monsieur Monti, coordonnateur européen du projet, afin d’examiner les premiers résultats des travaux du cabinet italien CESI. L’enfouissement de la ligne est sérieusement à l’étude et il a été demandé à CESI d’approfondir ses études sur la faisabilité de cette technique. Le coût d’enfouissement pourrait être plus bas que prévu et on pourrait utiliser le courant continu, solution qui permet de diminuer les effets néfastes des champs électro magnétiques dégagés par les lignes à haute tension, nuisances qui inquiètent de plus en plus les riverains de ces lignes.

Mais, que le futur trajet soit aérien, souterrain … ou sous-marin, c’est son principe même qui est contesté par une grande partie des opposants qui ne voient dans cette ligne qu’un instrument mercantile.

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Mis en ligne le samedi 12 avril 2008.