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UNE STÈLE COMMÉMORATIVE POUR
LE CINQ CENTIÈME ANNIVERSAIRE
de l’accord de lies et passeries du Plan d’Arrem, avril 1513


De part et d’autre des sommets des Pyrénées, l’accès aux pâturages est depuis toujours un enjeu vital pour les communautés, source de longs conflits, mais aussi objet d’accords originaux, les lies et passeries, depuis le Moyen Âge et se développent tout au long de l’Ancien Régime, durant les très longues guerres qui opposent les rois d’Espagne et de France. Il s’agit d’abord pour les éleveurs de se prévenir réciproquement en cas d’arrivée de troupes et de convenir de ne pas prendre les guerres qui opposent leur souverain comme prétexte de saisie de leurs troupeaux ; par la suite, il s’agit réellement d’accords commerciaux permettant aux échanges économiques de se poursuivre malgré les conflits.

La plus célèbre de ces paix est sans conteste celle signée au Plan d’Arrem, à la limite entre la Haute-Garonne d’aujourd’hui et le Val d’Aran, dans la commune de Fos, en avril 1513. Elle concerne une vaste zone des Pyrénées centrales, de la vallée d’Aure au Couserans côté français, de la vallée de Bielsa au Pallars côté espagnol.

Le samedi 20 avril, à Fos, les autorités commingeoises et aranaises ont à nouveau témoigné de leur amitié en plaçant une stèle commémorative au plan d’Arrem et en conviant des historiens français et catalans à évoquer au cours de conférences et échanges ces accords de lies et passeries.

Mis en ligne le lundi 13 mai 2013.






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